Missions de Surveillance Nautique sur le Lagon de Moorea
Mission de surveillance et de vérification sur le lagon de Moorea avec les mutoi et les gendarmes.
Les missions de vérification et de surveillance de la brigade nautique de la commune de Moorea Maiao ont lieu trois voire quatre fois par semaine. Celles-ci se déroulent essentiellement dans les lagons de la face nord de l’île, la plus convoitée des prestataires et des particuliers, mais aussi côté Est (lagon de Teavaro) et Ouest-Sud-Ouest de l’île (Haapiti).
Les objectifs de ces missions visent le respect de la règlementation du PGEM (Plan de gestion de l’espace maritime), la sécurité avec vérification du matériel règlementaire qui doit être à bord, les papiers du bateau et du pilote en particulier.
La brigade nautique affirme sa compétence de vérification dans un périmètre de 300 m du rivage vers le large, au-delà, la compétence revient à la brigade de la gendarmerie nationale.
Samedi 23 novembre, une sortie est programmée par la brigade nautique communale que dirige Dimitri Haapuea, brigadier chef d’équipe. A ses côtés, le brigadier Heimata Dhieux et pilote du Terii 3, un semi-rigide propulsé par 2x90 cv ; et pour la première fois, une équipe binôme de la brigade mobile de la gendarmerie de Haapiti, l’adjudant Jessy Frogier et le gendarme Taupotini Iorss.
- Cette sortie a donc une triple mission,
- celle de renforcer la mission de vérification et de contrôle,
- celle de confirmer un travail de cohésion entre les deux corps de métier, police municipale et gendarmerie nationale,
- et celle de poursuivre un travail d’information sur les règles du PGEM avec en particulier les spécificités des zonages.
Le départ de la mission a été fixé à 8h30 du quai des pêcheurs de Paopao, avec une route à suivre qui est celle qui mène au lagon de Tiahura en passant par l’entre deux-baies.
Par beau temps, le lagon nord de Moorea est généralement pris d’assaut par les plaisanciers motorisés, par les jet-skis et par les prestataires touristiques. Ce samedi, ce n’était pas le cas ; un vent bien soutenu a, semble-t-il, refroidi les ardeurs des plaisanciers du week-end. Par contre les professionnels, prestataires, étaient quant à eux bien présents pour répondre à une forte demande des 2500 touristes croisiéristes débarqués pour la journée sur le quai de Papetoai.
Pour la brigade nautique, cette « clientèle » de prestataires n’est pas la plus difficilement gérable, les bateaux sont réglementaires, la vitesse opérée sur le lagon n’est pas source à verbalisation ; par contre une surveillance accrue du quota de passagers est permanente. Il n’est pas rare en effet que les patrons de certains « catamarans motorisés » dépassent le nombre réglementaire de passagers embarqués prévu par les autorités. Il arrive parfois des accidents. Récemment, un bateau a enfourné car trop lourd à l’avant et tout le monde s’est retrouvé à l’eau. « Pas de blessé heureusement ! », souligne le chef d’équipe.
Ces prestataires ont tous un itinéraire identique, quai d’embarquement (Papetoai ou Paopao) direction Tiahura avec arrêt aux « tiki immergés », puis au site d’observation des raies et des requins Pointe-Noire, puis aux tortues et enfin au motu pour le déjeuner.
Cela engendre parfois beaucoup de monde sur le lagon dans un espace temps très réduit. Mais les protestataires touristiques sont des gens sérieux qui savent ce qu’il peut leur en coûter avec autant de touristes à leur charge en cas de pépins.
Petite réserve par contre pour les groupes en jet-skis. Parfois ils sont trois jets dirigés par un guide en tête, parfois la queue peut s’allonger de 5 voire 6 ou plus de jets.. Leur point faible, la vitesse qu’ils ne respectent pas toujours. Alors « on » interpelle, « on » leur fait la leçon et s’il y a récidive, « on » verbalise.. »
Cela engendre parfois beaucoup de monde sur le lagon dans un espace temps très réduit. Mais les protestataires touristiques sont des gens sérieux qui savent ce qu’il peut leur en coûter avec autant de touristes à leur charge en cas de pépins.
Petite réserve par contre pour les groupes en jet-skis. Parfois ils sont trois jets dirigés par un guide en tête, parfois la queue peut s’allonger de 5 voire 6 ou plus de jets.. Leur point faible, la vitesse qu’ils ne respectent pas toujours. Alors « on » interpelle, « on » leur fait la leçon et s’il y a récidive, « on » verbalise.. »
Mais la « clientèle » la plus improbable est le plaisancier privé, généralement en sortie de week-end. Il s’agit pour la plupart de familles qui veulent elles aussi, profiter du lagon, du soleil, des différentes attractions naturelles.. Et là aussi cela peut faire beaucoup monde qui se retrouve au mouillage près des deux motu, Tuahura et fare One.
La brigade nautique avec les deux gendarmes mobiles, font des vérifications, par exemple du matériel de sécurité, vérifient les papiers du bateau et de son pilote, et un petit rappel à l’ordre peut être fait après constat d’un manque de respect de la réglementation. Sauf infraction majeure, les plaisanciers peuvent alors poursuivre leur sortie lagonaire sans souci. « Nous sommes là pour faire des rappels à la réglementation, vérifier qu’ils ne mettent pas en danger, eux-mêmes où leur accompagnants, faute de ne pas respecter certaines consignes de sécurité ».
Exemple : une jeune femme très sportive certes, a été interpellée alors qu’elle franchissait seule à la nage, sans aucun signe distinctif de visibilité, le chenal de Tiahura très fréquenté par les prestataires touristique. Un peu plus loin, un voilier suédois a été déplacé de son site de mouillage parce qu' il se trouvait en plein milieu du chenal etc..
La brigade nautique avec les deux gendarmes mobiles, font des vérifications, par exemple du matériel de sécurité, vérifient les papiers du bateau et de son pilote, et un petit rappel à l’ordre peut être fait après constat d’un manque de respect de la réglementation. Sauf infraction majeure, les plaisanciers peuvent alors poursuivre leur sortie lagonaire sans souci. « Nous sommes là pour faire des rappels à la réglementation, vérifier qu’ils ne mettent pas en danger, eux-mêmes où leur accompagnants, faute de ne pas respecter certaines consignes de sécurité ».
Exemple : une jeune femme très sportive certes, a été interpellée alors qu’elle franchissait seule à la nage, sans aucun signe distinctif de visibilité, le chenal de Tiahura très fréquenté par les prestataires touristique. Un peu plus loin, un voilier suédois a été déplacé de son site de mouillage parce qu' il se trouvait en plein milieu du chenal etc..
Mais il y a les bons, comme ce père de famille parti avec son fils pour une petite virée dans le lagon à bord de son 13 pieds alu ; à bord, tout était « ok », nombre de gilets de sauvetage, pièces d’identité, fusées de détresse.. Le pilote a reçu en prime les félicitations des agents des deux brigades pour bonne conduite.
Une prochaine sortie est prévue dans quelques jours avec toujours pour même objectif, la surveillance pour plus de sécurité. Hormis la mission de surveillance et de vérification accomplie, ce samedi 23 novembre en engagement des premiers travaux de cohésion entre les deux brigades a été bénéfique pour les deux partis qui souhaitent reproduire plus régulièrement cette entente qui ne peut qu’être bénéfique pour tous les usagers du lagon de plus en plus nombreux.