Prises Directes à Moorea : Ensemble Contre la Filariose
POD (prise observée directe) c'est parti pour tout le monde
Les prises observées directes lancées par la santé publique ont débuté depuis trois jours à Moorea. Des stands destinés au public sont installés tous les après-midi à partir de 15h, parfois même le matin dans certains cas, afin de permettre à la population de prendre ses cachets destinés à lutter contre la propagation de la filariose.
Maladie bien connue en polynésien française depuis de nombreuses générations, qui avait fait de nombreux dégâts d’ordre sanitaire dans certaines familles (présence d’éléphantiasis) mais qui, grâce à des campagnes de prises de la bien connue notézine, distribuée directement à domicile par des agents de la santé publique, avait quasiment disparue des îles les plus touchées, Société et IsV.
Quelques résurgences de personnes infectées sont apparues un peu plus tard et des campagnes de lutte contre la maladie par la distribution de cachets de en POD ont repris du service.
C’est le cas à Moorea depuis le début de cette semaine.
C’est le cas à Moorea depuis le début de cette semaine.
Aussi il est conseillé à toute la population de prendre ses cachets de Diethylcarbazine (notezine) associé à l’Albendazone, distribués gratuitement jusqu’au 30 novembre en prise observée directe. C’est-à-dire à prendre directement sur place.
Pour plus d’efficacité, la campagne s’étend aussi dans les écoles primaires de l’île ainsi que sur les sites à forte influence par exemple, au quai de Vaiare et dans les navettes maritimes.
Pour plus d’efficacité, la campagne s’étend aussi dans les écoles primaires de l’île ainsi que sur les sites à forte influence par exemple, au quai de Vaiare et dans les navettes maritimes.
ℹ️Filariose, ça vient d'où ?
La filariose lymphatique (mariri) est une maladie due à un ver qui est transmis à l’homme par le moustique. Le ver loge dans les vaisseaux lymphatiques et les ganglions. Longtemps présent dans nos îles, la lutte contre le « mariri » débute en 1948 avec la création de l’ILM (Institut Louis Malardé). Un premier plan d’action par le biais de campagnes de masse a été lancé en 1953, suivie de nombreuses campagnes de distribution de cachets de notezine directement à domicile par des équipes de l’ILM et de la santé publique.
Depuis 1999, la Polynésie française a été admise au programme PasELF (programme d’élimination de la filariose lymphatique) qui rassemble 22 pays du Pacifique, un programme supervisé et coordonné par l’OMS. Ce programme prévoit notamment la distribution de masse de cachets (Diethylcarbazine associé à l’Albendazone) à toute la population éligible.
La filariose lymphatique (mariri) est une maladie due à un ver qui est transmis à l’homme par le moustique. Le ver loge dans les vaisseaux lymphatiques et les ganglions. Longtemps présent dans nos îles, la lutte contre le « mariri » débute en 1948 avec la création de l’ILM (Institut Louis Malardé). Un premier plan d’action par le biais de campagnes de masse a été lancé en 1953, suivie de nombreuses campagnes de distribution de cachets de notezine directement à domicile par des équipes de l’ILM et de la santé publique.
Depuis 1999, la Polynésie française a été admise au programme PasELF (programme d’élimination de la filariose lymphatique) qui rassemble 22 pays du Pacifique, un programme supervisé et coordonné par l’OMS. Ce programme prévoit notamment la distribution de masse de cachets (Diethylcarbazine associé à l’Albendazone) à toute la population éligible.
En 2018, une persistance de clusters est constatée dans certaines îles : (Huahine, Marquises, Gambier et Moorea.)
A Moorea, 34 enquêtes ont été menées, traduites par 206 personnes dépistées. Le nombre de cas positifs observés, représente plus de 50% des cas déclarés en Polynésie française expliqués par des foyers persistants, liens familiaux, géographiques, cas disséminés tout autour de l’île.
Une situation d’alerte qui a déclenché l’organisation de cette campagne de POD à Moorea et qu’il ne faut pas laisser passer.
A Moorea, 34 enquêtes ont été menées, traduites par 206 personnes dépistées. Le nombre de cas positifs observés, représente plus de 50% des cas déclarés en Polynésie française expliqués par des foyers persistants, liens familiaux, géographiques, cas disséminés tout autour de l’île.
Une situation d’alerte qui a déclenché l’organisation de cette campagne de POD à Moorea et qu’il ne faut pas laisser passer.