Visite Protocolaire du Commandant Paul Dumont Saint-Priest aux Îles du Vent
C’est une rencontre d’échanges confirmant un bon partenariat qui a eu lieu ce vendredi 06 septembre à la mairie de Teavaro.
Echanges entre la gendarmerie nationale représentée par le commandant de compagnie des Îles-du-Vent Paul Dumont Saint-Priest et la commune de Moorea-Maiao par son premier magistrat Evans Haumani.
Le patron des gendarmes était accompagné de l’un de ses adjoints et de l’ensemble de la brigade de Paopao que dirige le major Franck de Decker, tavana Evans Haumani avait quant à lui à ses côtés, des maires adjoints et maires délégués ainsi que le responsable de la police municipale et la directrice générale des services Karen MOU.
Cette visite a été planifiée à la demande du commandant de compagnie après la visite annuelle d’inspection à son unité de Paopao.
Les échanges ont permis de faire un point sur la sécurité publique sur l’île, et sur les activités des gendarmes chargés d’assurer la sécurité des citoyens et de lutter contre la criminalité.
2024 étant une année un peu particulière, ces derniers mois ont été consacrés à des missions de gendarmerie en rapport avec les jeux Olympiques. Un moment très fort pour la Polynésie française et qui de ce fait peut entraîner des débordements de toute nature. Le commandant de compagnie a précisé que cette situation exceptionnelle due, entre autre, à la présence de nombreux visiteurs étrangers, a engendré des actions fortes de la gendarmerie ciblées sans surprise, sur les stupéfiants (importation, usage, cyber contrôles, interventions etc)
Les J.O passés, la gendarmerie a recadré ses actions sur les problématiques incontournables, la sécurité routière, la délinquance, l’usage et importation de stupéfiants .. et Moorea n’est pas en reste.
L’île connaît depuis plusieurs années un flux important de population, notamment les week-ends. Ce fait a engendré l’installation d’une seconde brigade dite mobile installée à Haapiti. Cette brigade, tout le monde le confirme, apporte un plus à la commune et à ses administrés. Elle répond en effet d’une part à la demande d’une population pour des actions administratives et judiciares de proximité, et d’autre part, elle permet de réduire les temps d’intervention. Les deux brigades de Moorea se situant approximativement à égale distance l’une de l’autre sur un périmètre de 60 km.
L’île connaît depuis plusieurs années un flux important de population, notamment les week-ends. Ce fait a engendré l’installation d’une seconde brigade dite mobile installée à Haapiti. Cette brigade, tout le monde le confirme, apporte un plus à la commune et à ses administrés. Elle répond en effet d’une part à la demande d’une population pour des actions administratives et judiciares de proximité, et d’autre part, elle permet de réduire les temps d’intervention. Les deux brigades de Moorea se situant approximativement à égale distance l’une de l’autre sur un périmètre de 60 km.
2023 reste toutefois une année qui a été difficile en matière de sécurité routière, d’infractions, de cambriolages, d’usage de stupéfiants, d’accidents de la route.. Des faits qui dévoilent une hausse, parfois sensible (délinquance), par rapport à l’année précédente malgré quelques situations en stagnation. Les accidents de la route, consommation d’alcool sur la voie publique, sont toujours aussi présents.
Le maire de Moorea-Maiao a pour sa part évoqué ses préoccupations, par exemple sur la problématique des car-bass qui reste un sujet important à l’ordre du jour. Si chacun souhaite que les amateurs puissent assouvir leur passion, cette activité reste toutefois un réel problème, du fait que la commune ne dispose pas de foncier suffisamment à l’écart d’habitations pour pouvoir répondre à la demande des amateurs. « Alors, parfois ça déborde, par exemple au site du belvédère, très utilisé par les propriétaires de car-bass, la plupart du temps venus de l’île voisine (Tahiti).
Le maire de Moorea-Maiao a pour sa part évoqué ses préoccupations, par exemple sur la problématique des car-bass qui reste un sujet important à l’ordre du jour. Si chacun souhaite que les amateurs puissent assouvir leur passion, cette activité reste toutefois un réel problème, du fait que la commune ne dispose pas de foncier suffisamment à l’écart d’habitations pour pouvoir répondre à la demande des amateurs. « Alors, parfois ça déborde, par exemple au site du belvédère, très utilisé par les propriétaires de car-bass, la plupart du temps venus de l’île voisine (Tahiti).
Les tapages nocturnes sont responsables du grand nombre d’interventions, dans les quartiers, généralement pour tapage nocturne, faits de violence parfois intra familiales..
📹Un point a été développé aux gendarmes, concernant le projet de vidéo protection. « Nous terminons le cahier des charges et devrions lancer les appels d'offres en octobre pour une mise en activité durant le premier semestre 2025 ».
💡Un sujet qui en a entraîné un autre, celui des lampadaires de la route de ceinture territoriale : « Ils appartiennent au territoire, nous avons demandé le transfert à titre gracieux de ces ouvrages dans le patrimoine de la Commune pour que nous puissions en prendre la charge après la remise en état de l’existant ».
Maiao n’a pas été oublié dans les débats, l'île a ses problèmes, de nombreux jeunes souvent en situation d’oisiveté qui restent sur l’île et où la consommation du Komo y est forte. Des ingrédients qui ont pour conséquence, le développement de la délinquance même sur cette île de 350 habitants.
Du positif il y en a, en particulier, les très bons rapports existants entre la commune et la gendarmerie qui se traduisent notamment par une collaboration efficace entre la brigade municipale et nautique avec les gendarmes. Un partenariat qui devrait se renforcer par le renouvellement de la convention de coordination entre les deux entités.
📆Prochain rendez-vous des élus avec les gendarmes, ce sera le 17 septembre pour l’officialisation des nouveaux locaux de la brigade mobile de Haapiti. Le rendez-vous est pris.